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La dysgraphie est un trouble de l'écriture…


« Est dysgraphique tout enfant chez qui la qualité de l’écriture est déficiente alors qu’aucun déficit neurologique ou intellectuel n’explique cette déficience » 

Cette définition est de Julian de Ajuriaguerra, neuropsychiatre et psychanaliste.

La dysgraphie est un trouble de l’écriture qui touche son aisance, sa rapidité ou sa lisibilité.

La dysgraphie est un véritable handicap. Les enfants qui en sont atteints le sont tout au long de leur scolarité d'autant plus s'ils ne sont pas pris en charge pour ce trouble spécifique. Il existera toujours à l'âge adulte.

Un trouble non reconnu mais qui existe

Parmi les troubles spécifiques, la dysgraphie n'est pas reconnue  dans les classifications internationales. Elle est considérée comme un signe de trouble de l'expression écrite ou de la coordination.

De l'apprentissage de l'écriture à la dysgraphie : comprendre et agir



Que vous soyez parent ou enseignant, il est essentiel de s'intéresser de près à l'évolution de l'écriture chez les enfants. Dès la maternelle, ces derniers sont confrontés à l'apprentissage des gestes et des formes préalables à l'écriture. Si certains s'adaptent aisément aux consignes, d'autres font face à des difficultés bien spécifiques. Ces difficultés incluent notamment des problèmes de coordination avec le crayon, la reproduction précise des formes et le maintien sur la ligne sans débordement. Ces défis finissent par affecter leur motivation et leur confiance.


Un parcours complexe commence


L'enseignant convoque les parents pour discuter des difficultés d'apprentissage de l'écriture, notamment concernant la qualité de l'écriture, la lisibilité ou la vitesse d'écriture. Pour les parents, cela peut être déconcertant, et ils cherchent souvent des conseils. Habituellement, ils sont dirigés vers divers spécialistes tels que des orthophonistes, des psychomotriciens, des psychologues, et d'autres experts.

L'enfant est soumis à des évaluations, ce qui conduit fréquemment à un diagnostic de troubles spécifiques (tels que la dyslexie, la dysorthographie, la dyspraxie) ou à des problèmes liés à l'attention. Il est important de noter que ces problèmes graphiques s'accompagnent souvent d'autres difficultés.






… La graphothérapie est une méthode de rééducation


La graphothérapie traite les troubles de l'écriture et la dysgraphie chez l’enfant,  l’adolescent ou l’adulte…

Il ne s'agit en aucun cas de soutien scolaire, de "coaching scolaire" ou de pseudo-cours particuliers de français.

Il ne s'agit pas non plus de thérapie par l'écriture mais bien de thérapie DE l'écrituren ou rééducation.

Vers  une écriture souple, lisible et suffisamment rapide

La graphothérapie se focalise sur les troubles de l'écriture et uniquement sur l'écriture. L 'objectif est d'obtenir, par diverses stratégies, une écriture souple, lisible et suffisamment rapide. Elle amène à une libération du geste qui se fait naturellement au fil des séances.

Les troubles de lecture (dyslexie) et d'orthographe (dysorthographie) sont rééduqués par les orthophonistes (rééducation prescrite et remboursée par la sécurité sociale).

La graphothérapie est aussi appelée rééducation de l’écriture ou graphomotricité.

Le graphothérapeute est un rééducateur spécialisé dans les troubles de  l'écriture qui a suivi une formation spécifique, spécialité qui complète une formation en graphologie.



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À savoir

Environ 30 à 40 %  des enfants qui présentent un trouble des apprentissages sont dysgraphiques.




L'apprentissage de l'écriture est un processus long et difficile.

Un enfant ne maîtrisera l'écriture que vers 14 ou 15 ans…



La dysgraphie concerne de 5% à 20%  de la population scolaire normale.



La majorité des enfants qui souffrent de dysgraphie sont des garçons. On compte une fille atteinte pour trois garçons.



Beaucoup de dysgraphiques ont un QI (quotient intellectuel) supérieur à la normale.



50% des dysgraphiques n'ont aucun trouble du langage associé.



Le gauchers ne sont pas plus atteints que les droitiers.